Depuis quelques mois, Andrew Roberts travaille dans un centre d’assistance aux utilisateurs de logiciels spécialisés dans la saisie de données pharmaceutiques. Au quotidien, il guide les médecins et les infirmières qui rencontrent des soucis techniques avec l’interface. « Ça me plait parce que j’aide les gens. Je leur dis “vous cliquez ici, vous cliquez là”, et j’accompagne leur navigation sur le logiciel pour résoudre les problèmes qu’ils rencontrent, explique Martin. Je dois m’adapter à différents niveaux en informatique et rester patient face à des utilisateurs qui sont souvent hyper stressés ».
Le centre d’appel dans lequel évolue Andrew travaille pour un éditeur américain qui vend ses programmes aux quatre coins du monde. Pas étonnant que le fait d’être polyglotte soit un des critères principaux de recrutement. « Il faut avoir des connaissances informatiques de base, bien maîtriser le fonctionnement d’Internet et être doué pour la recherche d’informations, affirme l’homme de 39 ans. Mais surtout, il faut maîtriser l’anglais et une autre langue pour répondre aux questions des interlocuteurs des pays étrangers. En ce qui me concerne, je parle couramment le portugais et ça m’a bien aidé. Dans le travail, j’aime entendre des accents différents tous les jours. Ça me donne l’impression de travailler dans un milieu international » Une « internationalisation » qui a des conséquences sur les horaires de travail. En contact téléphonique avec des clients portugais, Andrew commence dès 3 heures du matin pour s’adapter au décalage horaire. « Au début, c’était un peu difficile, avoue-t-il. Après quelques semaines, je me suis bien habitué et au final je suis bien content parce que ça me permet de faire plein de choses à côté ! ».